A bout de souffle
De cette forêt suspendue émane une impression de flottement, de légèreté. Le souffle du vent qui met les branches en mouvement ou encore le bruissement des feuilles transparaissent dans cette installation : les panneaux se mettent en mouvement légèrement au passage du visiteur.
L’artiste aborde la Forêt et l’Arbre de différentes manières. Les coupes verticales renvoient à la coupe du tronc (débitage), le cadre numérique se présente tel l’objectif microscopique au travers duquel on pénètre dans l’arbre. On accède ainsi à la matière bois, et quasiment à l’idée de substance.
Le son sous-tend l’idée de mouvement, d’urgence, de par ses rythmes, son aspect répétitif ainsi que les bruits de souffle et de respiration haletante.
