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Corps et arbre

 

 

Dans cette installation, le grillage rappelle la forme du tronc. Mais, pour aller plus loin, il fait aussi penser aux grillages de protection parfois disposés aux pieds des arbres pour les protéger d’agressions extérieures. Symboliquement, on peut également se référer à l’image du corps humain ; les fils du grillage correspondant ainsi à la cage thoracique de l’Homme.
Les images disposées au centre de « ces corps » révèlent l’aspect organique de l’arbre ; elles en dévoilent la structure interne, ce qu’on ne peut voir à l’œil nu.
Au sol, le dispositif mécanique suggère l’idée d’écoulement du temps et de la vie grâce à cette « aiguille d’horloge ». Ainsi, les aléas, les rencontres faites tout au long de la vie sont autant d’événements qui transforment ; qui influent sur le corps comme sur l’esprit.
Ici, la mise en mouvement de ces deux « arbres » fait référence à la coexistence des espèces forestières dans leur milieu : en effet, selon les conditions (lumière, humidité, température, vent…) les arbres sont amenés à lutter pour s’adapter aux différentes contraintes. Intrinsèquement, ils sont par exemple capables de modifier leur structure selon le vent, ou la lumière. En outre, ils coexistent et peuvent s’entraider pour survivre ou, au contraire, être éliminés de par leur incapacité à coexister avec les autres « individus ».
Le dispositif sonore met en scène la notion de lutte existentielle étendue aux êtres vivants, en général.

 
 
 
 
 
 
 
 

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